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Sous-traitance: Saïed persiste et signe...

Le président de la République, Kais Saïed, a souligné la nécessité de mettre fin à ce que l'on appelle la "la sous-traitance", "car il s'agit d'une forme de traite des êtres humains, d'un commerce de la misère des pauvres et de leur sueur", a-t-il déclaré lors de sa rencontre, jeudi soir, au palais de Carthage avec le ministre des Affaires sociales, Malek Ezzahi, et le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle, Lotfi Dhiab.
 Selon un communiqué de la présidence de la République, Saïed a demandé : "Pourquoi le travailleur ne reçoit-il pas un salaire complet et juste, alors que ceux qui les embauchent et le vendent reçoivent beaucoup plus que le travailleur ? Il a souligné que le travail est le droit de chaque citoyen et que l'État doit prendre les mesures nécessaires pour le garantir sur la base de l'efficacité et de l'équité.
Il a souligné que chaque citoyen a le droit de travailler dans des conditions décentes et avec un salaire équitable, comme le stipule la Constitution, considérant que la sous-traitance n'est "ni constitutionnelle ni acceptable à quelque échelle que ce soit".
Il a également appelé à la fin des contrats à durée déterminée, car les travailleurs ont droit à la stabilité et c'est leur droit naturel d'avoir un horizon clair devant eux, déclarant à cet égard : "Tout comme l'employeur a le droit d'être un employeur sûr, les travailleurs ont également le droit à la sécurité, à la stabilité et à un salaire équitable."
Sur un autre plan, le président de la République a abordé la question de l'ajustement automatique des salaires des retraités, notamment dans le secteur privé, car un retraité qui a consacré des décennies de sa vie ne peut être récompensé après sa retraite " avec une pénalité similaire à celle de Cinimmar", comme il l'a décrit.
Lors de sa rencontre avec le Chef du gouvernement, Ahmed Hachani, mardi, le président de la République a souligné la nécessité d'accélérer l'élaboration d'une nouvelle législation pour mettre fin aux contrats de sous-traitance, qui sont, selon lui, "une sorte d'esclavage", et aux mécanismes "ne laissent aucun espoir de construire un avenir sûr pour ceux qui travaillent".